Addictions au travail : soyons tous vigilants

En 2021, 10,6% des adultes français ont consommé du cannabis dans l’année (source Santé Publique France) et ce taux monte à plus de 30% pour les intérimaires dans le bâtiment (source OPPBTP). La consommation d’alcool ou de drogue constitue un risque majeur d’accident au travail et fait par conséquent partie de nos actions de prévention et de sensibilisation auprès de nos intérimaires.

Nos actions de prévention

Nos salariés permanents en agence sont sensibilisés aux risques que représentent l’alcool et les drogues sur la route ou au travail. Nous avons mis en place une procédure dédiée, afin de leur permettre de gérer efficacement les cas de "comportement suspects" d’intérimaires en poste.

Nous sensibilisons régulièrement nos intérimaires à l’interdiction d’être sous l’emprise de stupéfiants au travail, à travers de multiples leviers : tests sécurité, briefing avec nos consultants, flyers en agence, actions en partenariat avec le FASTT, campagnes SMS récurrentes, organisation de causeries sur cette thématique, intervention de la médecine du travail...

Les intérimaires sont, entre autres, informés de la possibilité d’être testés sur leur lieu de travail et de la légalité de cette action. Nous leur proposons de les accompagner s'ils font état de leurs difficultés en lien avec les addictions via la médecine du travail, un aménagement de poste spécifique ou bien une mise en relation avec les associations spécialisées.

Dépistage alcool et drogues au travail

Les dépistages d’alcool et de stupéfiants sur le lieu de travail se démocratisent. Ces dépistages sont de 2 types :

• dépistage "au long court" (régulièrement à l‘entrée de site ou au sein des équipes)
• dépistage "coups de poings" (intervention gendarmerie, tests inopinés)

Ces dépistages entrent dans un cadre juridique précis :

• Ils doivent être prévus dans le règlement intérieur de l’entreprise utilisatrice
• Ils ne peuvent être pratiqués qu'à la condition que les salariés concernés aient donné leur accord
• En cas de refus de réaliser le test, les salariés peuvent faire l’objet du même traitement que les salariés positifs au test

Les tests doivent être pratiqués par une personne de l’entreprise qui a reçu une information appropriée sur la manière d'administrer les tests concernés et d'en lire les résultats, ou bien par un prestataire. En cas de test positif, le salarié concerné par le résultat est en droit de demander une contre-expertise.

Ces tests ont pour objectif de lutter contre les risques générés par la consommation d’alcool et de drogues, l’employeur étant responsable de la sécurité de ses salariés. Un test positif peut mener à des sanctions allant jusqu’au licenciement.

En tant qu’employeur, Start People accompagne ses clients en informant les intérimaires de la légalité de ces tests et en prenant des sanctions pour les intérimaires positifs.

Agir en cas d'intérimaire sous emprise d’alcool ou de drogue

Un intérimaire présente des signes évidents d’être sous l’emprise d’alcool ou de drogue ou un test se révèle positif ? Appelez votre agence d’emploi.

1. Mettez l’intérimaire en sécurité pour éviter tout risque d’accident pour lui-même et pour ses collègues (retrait de son poste s’il est à risque, ne pas le laisser prendre la route)
2. Placez-le sous surveillance dans un lieu sécurisé (infirmerie, salle de pause…) le temps de trouver une solution de retour à domicile
3. Contactez le 15 pour obtenir un avis médical. Le médecin du SAMU donnera l’autorisation de faire raccompagner l’intérimaire à son domicile sans intervention des secours. Cette action vous couvrira en cas de malaise grave éventuel.  
4. Votre agence fera raccompagner l’intérimaire par l’un de ses proches ou un taxi à son domicile. Les frais de transport sont à la charge de l’agence ou de l'entreprise selon arrangement commercial.
5. Votre agence devra appliquer les sanctions demandées. Nous recevrons l’intérimaire à l’agence pour lui formaliser sa sanction.

Attention : En aucun cas, il ne faut laisser un intérimaire sous l’emprise d’alcool ou de drogue reprendre sa voiture seul. En cas d’accident, votre responsabilité pourrait être engagée.